Après une licence en économie, Marc intègre Sciences Po où il finit tant bien que mal par décrocher son diplôme. À vingt-deux ans, il voudrait rencontrer l'amour véritable qui, selon lui, n'est viable qu'avec une étrangère car dans un couple, il ne faut pas se comprendre? À la belle étudiante italienne Veronica, succède la sublime Américaine Karol, sa supérieure hiérarchique. Dans les deux cas, un an de vrai bonheur, et des ruptures brutales qui le laissent désemparé. Mais il croit encore à l'amour quand un ami le branche, via Internet, avec Vasilissa, une Russe incendiaire... Dans ce premier roman, Hervé Pouzoullic s'amuse à camper des situations plus ou moins plausibles et drolatiques. Un fond de réalisme soutient le récit, sautillant de scène en scène. Malgré les pérégrinations du héros, on ne découvre pas grand-chose sur les milieux qu'il fréquente car il parle surtout de lui ? à l'exception d'une grand-mère bretonne très aimée, mais vite laissée de côté. Ce jeune homme qui n'aime ni étudier ni travailler est aussi très cultivé, récite des poèmes entiers et étale ses connaissances à tout propos. L'auteur, qui semble avoir beaucoup misé sur l'humour, est loin de faire mouche à tous les coups. (M.Bi. et M.-C.A.) (source : les-notes.fr)